Où l’éclairage cherche son nid II

II Où l’éclairage cherche son nid en les élans de l’agonie de la nature sombrant au fangeux, je suis la pousse de son ivresse à la preuve de ma tendresse. Je suis le semeur de caresses sous le regard de la cafarde. Ces caresses dont l’absence se farde. J’ai une fièvre particulière pour ces instants de solitude aggravés de semées boueuses, comme la bave aux lèvres de la nuit. C’est son génie qui vogue au pire. Quand on est proche d’eux les coins reculés, on y atteint à son génie, au vrai visage d’où elle embrasse par les rayons de sa détresse.

Le 6 mars 2018. C.B.

Le caberlot de ma muse

Ma muse est dépassée par le tournis où mon caberlot s’active. Mais il me faut le dire, ça vient de ses propres propos :

– Qu’est-ce que ça te fait d’être muse  ?  Tu pensais jeune que tu le serais ?

– J’en ai rien à foutre !

Il me faudrait l’envoyer sur l’île de Robinson s’éduquer à une vraie complicité.

Là, sur une terre en forme de ruine abandonnée, elle serait mienne, avec un plein de pensée à mon usage. Parce que je le reconnais, je veux le fruit de son caberlot pour moi. Elle m’a traité de voleur d’âme, de purgeur de songes, très récemment encore. Et que lui dire qui ne soit vrai de son analyse de nos rapports : elle porte en elle toute ma détresse.

Le caberlot de ma muse