Hiéronimus ( e )

Entre les rimes elle trouve sa place, comme si elle déployait sa grâce. Son nom arbore des ailes d’oiseau échappé de quand l’époque où les messagers volaient entre les tours des forteresses. Hiéronimus, c’est tout le style d’un blason d’ancienne famille. C’est du rustique, de l’esthétique, du gothique, et tout le chant d’une langue morte par où je vis.

Hiéronimuse, c’est l’endroit où je suis attendu au sein de mes songes; là d’où rayonne ce que je puis envisager entre les mots, là où je donne de mon absence à chaque endroit que j’ai quitté. Car par ce nom épousé de moi je ne vis plus que de la perdre ma muse antique, Héronimuse. Aussi, par précaution, je la caresse d’un oubli.

Le 11 novembre 2019. C.B.

En commun

Moi qui voulais être peinard sur le tarmac de mes idées tôt le matin, la voilà qui se réveille de la surveillance de sa vioque, et si nous pouvions seulement nous bécoter en nous pelotant, mais non ! V’là la smala qui se radine des autres qui me polluent la grâce de l’aube avec leur présence. Je veux pas en être du nombre des autres. Je veux pas partager avec eux. Et ils s’imposent à ma solitude. Je ne suis pas du vivre ensemble à la con qui nous est imposé. Je veux pas que ça se passe bien entre vous et moi. Je me tape pas du mieux ou du meilleur. Je ne souhaite plus vous voir rassemblés  autour de moi, car c’est une farce que votre société ! Ce qui me convient, c’est le silence et pas de vous en comité !

Le 26 juillet 2018. C.B.