Devant un flot de pierres, assemblées, solitaires,
Je me glisse par là, sans aucun commentaire,
Autre que le silence qui exprime son chant
Comme si de la mort il allait approchant.
Le 08.11.2024.
C.B.
Devant un flot de pierres, assemblées, solitaires,
Je me glisse par là, sans aucun commentaire,
Autre que le silence qui exprime son chant
Comme si de la mort il allait approchant.
Le 08.11.2024.
C.B.
D’où me vient cet oubli auquel je m’abandonne ?
Sinon des rendez-vous où mon âme se donne,
Non pas pour se livrer à un songe quelconque,
Mais pour se retrouver au contact de quiconque.
Le 06. 11. 1024.
C .B.
Je traverse des prairies ondoyantes à souhait,
Situées sur une pente dont je ne sais où est
Le début de l’horreur au sein de ces espaces,
Comme si la menace s’étend là où je passe.
Le 1er novembre 2024.
C.B.
En l’absence de la lune au ciel,
Je me la joue existentielle
Ma participation humaine
Sur le chemin où je me mène.
Le 31.10.2024.
C.B.
A toi
Un songe me traverse dès l’entrée de ses lieux
Comme si je venais de trouver mon milieu,
Fait de désolation d’abandons et de tombes;
Ici où d’ordinaire, c’est l’espoir qui succombe.
Le mien se revigore au contact de ces choses,
Ainsi qu’on se libère, quand désormais on ose.
Ce cimetière perdu me gagne toute l’âme,
À l’ombre de la vie; mais de la nuit la flamme.
Le 31.10.2024.
C.B.
Voilà un sentiment surprenant que j’aime davantage les êtres une fois morts, que vivants. Faut-il les tuer pour ça ? Ce que je veux dire, c’est que souvent l’on s’aperçoit qu’on les aime, à condition qu’ils nous manquent. Or cela, point de révélation.
Le 29 octobre 2024.
C.B.
Je ne suis déjà pas de ce monde, mais j’accepte d’y être présent, à titre de figurant; celui qu’on ne voit même pas passer…. J’ai épousé une âme; celle de l’absence.
Le 23 octobre 2024.
C.B.
Si loin que soit la lune, elle capte nos idées,
Comme si nous l’habitions, par son pouvoir aidés.
Nous y puisons à plein un supplément d’esprit,
Qui conduit à se dire que nous nous sommes compris.
Le 20 octobre 2024.
C.B.
Vas-tu ouvrir ton œil au-delà des nuages
Et caresser mon âme au cours de ton voyage ?
C’est la question posée quand je te vois paraître
Au sommet de la nuit, où je suis seul pour être.
Le 19 octobre 2024.
C.B.
Quand plus rien que la Lune au ciel est élevée
Je me prends sur la nuit à de toi en rêver,
Et je caresse en moi les images de ta vie,
Comme si tu étais un songe inassouvi.
Le 18 octobre 2024.
C.B.