Je ne t’ai jamais aimée mais je sais où tu te trouves, n’importe où au large de mon horizon. Je te sais au cœur de tes ruines où tu te tiens forte à l’ennui. Qu’est-ce que ça change que tu n’y m’aimes pas ? Je te sais mienne de par l’oubli qui nourrit ton âme. Je vais marcher la nuit seul en forêt à la santé de nos amours. Je hante ainsi notre néant.

Le 27 avril 2017.

C.B.

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