Un fantôme de présence

Personne ne croit en mon désespoir, et dois-je le trahir en me suicidant ? Est-ce le seul moyen de prouver qu’il existe ? Suis-je condamné à le retrouver toute ma vie durant accroché à mes basques, comme un fantôme de présence ? Suis-je le captif de sa menace, où va-t-il s’attarder à d’autres œuvres que ma fin ?

Le 23 avril 2024.
C.B.

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