Au fond du parc où dort la tombe solitaire, je me vais promener mon âme, comme si elle voyageait à mes côtés. Je la sens séparée de moi, mais en veilleuse, en enveloppeuse qui m’assure une garde de tous les instants, à n’en plus pouvoir me représenter autrement nos rapports. Je ne me vois pas obligé de la siffler pour qu’elle rapplique, tant je suis seul à lui manquer.
Le 27 novembre 2024.
C.B.