Rien ne sort de mon âme devenant le refuge d’un monde jonché d’errances. Je n’ai plus qu’à chercher du côté de l’absence où va ma préférence. Car de l’absence, je suis l’amant des profondeurs de sa mer où je nage à l’abri de ses flots. Et je me peuple alors de tout ce que j’y puis trouver. Je ne me prive pas de rassembler les charmes qui forment les squelettes des monstres invertébrés de la pensée perdue. Je suis de la substance où mon âme s’abîme.
Le 5 septembre 2025.
C.B.