En un nuage qui enveloppe l’âme solitaire,
Le spleen s’étale, devenant mon propriétaire.
Je ne puis le traduire à base de sentiment,
ce rôdeur étranger qui bâtit un roman
Et vient fouiller mes ruines comme on pille une vie.
Je lui cherche un remède pour calmer son envie.
J’aimerais que le spleen s’en aille courir ailleurs,
Vers d’autres âmes troublées, mais il reste le veilleur
À certaines de mes heures où il sait s’inviter,
Me lovant en son piège, vaincu et envoûté.
Le 18 juillet 2024.
C.B.