Souvent, je vais à la tour dotée d’une grille en défense de sa porte. J’y viens là par les jours où le monde est ennui. J’y passe à l’ombre des heures apaisées, comme si j’y habitais de toute mon histoire. Que ce soit une ruine d’où l’on veille la côte me la fait ressembler à la vigie des mers, la chambre secrète où les grands espaces me viennent visiter.
Le 26 mai 2017.
C.B.