En ses pensées ma mère conçut un univers
S’étendant bien plus loin que l’ailleurs de mes vers.
Je ne savais alors comment y aborder
Quand j’étais jeune garçon et plein de mes idées.
Aujourd’hui je le puis, et à travers l’histoire
De ce que fut son âme je me promène à voir.
Je défriche les espaces où elle s’abandonnait
Au contrée de son rêve, comme si je lui venais.
C’est sur ce champ de ruines où m’amènent mes pas
Que je parcours les songes de ce qui l’occupa,
Et que j’en garde en moi le contact avec elle
Ancré bien plus profond que n’importe lequel.
Le 25 septembre 2016.
C.B.