Je suis un passeur de temps qui se tamponne de la durée. un temporaire. Je suis un dépositaire de l’éphémère. Quand le monde va pour se coucher, j’essaye de lui trouver une face cachée.
Le 12 novembre 2019. C.B.
Je fume la pipe sur des ruines en pleine forêt, comme si depuis mon âme se répandaient mes pensées. Elles enveloppent la solitude comme une présence inventée, la plus éphémère qui soit, mais aussi la plus voyageuse et qui transmet jusqu’aux lointains le signal que je suis absent.
Le 7 octobre 2018. C.B.