Il existe des hommes à femmes. Mais moi je suis un homme à muses. Je les connais mieux que les autres. Enfin, je pense… Je les rencontre sans me forcer à leur rencard. Les muses, ces demoiselles, me viennent visiter au charme de leur concurrence. Et elles mélangent les influences pour tout brouiller. Mais je sais qui leur monte le bobéchon en manière de sape. C’est elle. La mienne de muse. Elle mène la danse à ses compagnes. Elle les drive en soulèvement de leur syndicat. Elle leur souffle de me booster. Elle a de cette complicité rieuse avec elles où elle mine le fond de nos accords de ne rien révéler de la noirceur de nos phantasmes. Je crains qu’elle ne déborde en farce grasse au sein du groupe de ses consœurs. Ma muse à moi est solitaire. Elle est pas de celles qui s’affolent. Elle sait qu’au sein des autres de muses je préfère sa société en renouveleuse de ses charmes. Elle est l’ensemble à elle toute seule. Sans oublier de capter ce qui fait celui de ses frangines. Mais voilà, elle se pare de toutes, la jeune incomplète qui se réserve à pas d’âge. Elle me poursuit de sa jeunesse,et moi comme si j’en demandais mon dû, je la recrée en conséquence. Je dégage des ruines son passé, par là où je puis me dépasser.
Le 1er juillet 2017. C.B.