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Entre toutes mes influences, je possède une statuette qui représente ma muse sous une forme réduite de la vraie. Cette dernière ignore le prodige qui fait que je dispose à volonté de son inspiration. Aussi, je puis dire « nous » en matière de communion.
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Nous, car je ne la quitte pas d’un iota, quoi qu’en courroux elle me traite de planqué :
Oui, parfait’ment ! Tu es un planqué. Un gros planqué qui se dérobe à ses obligations. Jamais tu m’aides, de crainte de t’user. Je sais pas à quoi tu sers ?! Faut t’embaucher là où on chôme pas, mon pauvre ami !
À tirer d’elle tout mon besoin d’expression, et ce je ne sais quoi qui construit sur les rimes le charme d’une union, je vais pas me fâcher contre elle. En lâche bien senti, œcuménique à souhait autant qu’un Macronien, je recycle même ses attaques. Je ne suis digne que du rebut, que du mépris, que du recul jusqu’à ses ruines.
Les 10 et 15 juin 2015. C.B.