Je connais un voleur de rimes
Qui de nos vers s’offrent des primes
En s’inspirant de nos recherches,
Alors que lui il a pas lerche
À œuvrer plein la nouveauté
Sous ses faux-airs d’homme habité
Par l’objet sacré de sa muse
Avec des sons de cornemuse.
Car y’a des couacs chez ce faiseur,
Un authentique grand phraseur.
Il ne le sait mais je le suis
De toutes les sueurs dont il s’essuie.
J’en garde les perles de ses efforts
Comme le son creux chers aux amphores
Là où expirent ses vers usés
Lorsque les miens sont refusés.
Le 7 juin 2019. C.B.