En un coup de vent

J’attends la nuit, comme un second acte à ma vie.
J’attends d’elle les moments de pause où je revis.
J’attends la nuit pour ne plus être l’un des vivants
Sur cette terre où l’on passe en un coup de vent.
J’attends la nuit, car j’y traverse tout mon ailleurs
De cette histoire où je m’invente des jours meilleurs.
J’attends la nuit entre les heures de mon absence,
Organisées pour me forger une renaissance.

Le 28 décembre 2024.
C.B.

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