La brune

Du vent souffle en la nuit, venu je ne sais d’où,
Agitant ma pensée qui n’a plus rien de doux.
La brune m’ouvre des territoires; ceux qui fleurissent
Tout le long de mon âme, qui est leur vraie nourrice.
La nuit est le domaine où se tiennent mes rêves,
Avec l’espoir secret qu’aucune force ne l’achève.
Je m’y drape en mes songes comme en un supplément,
Où l’on peut s’oublier à l’ombre du moment.

Le 2 janvier 2024.
C.B.

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