Ma muse est dépassée par le tournis où mon caberlot s’active. Mais il me faut le dire, ça vient de ses propres propos :
– Qu’est-ce que ça te fait d’être muse ? Tu pensais jeune que tu le serais ?
– J’en ai rien à foutre !
Il me faudrait l’envoyer sur l’île de Robinson s’éduquer à une vraie complicité.
Là, sur une terre en forme de ruine abandonnée, elle serait mienne, avec un plein de pensée à mon usage. Parce que je le reconnais, je veux le fruit de son caberlot pour moi. Elle m’a traité de voleur d’âme, de purgeur de songes, très récemment encore. Et que lui dire qui ne soit vrai de son analyse de nos rapports : elle porte en elle toute ma détresse.