Orienté vers de lointaines contrées je vais me promener sans but à travers des espaces vides. Il n’y a rien là que le pas de l’ailleurs à s’aventurer en dehors de présences. Rien que de l’absence qui se nourrit de nous. Je conçois que ces lieux conviennent à mon errance. Ils s’ouvrent très au delà de ce qu’ils représentent en des fuites que ne limite aucun bord du fini. Je me meus avec l’art recherché des fantômes associés au réel. Ces monts désolés s’abandonnent à des ombres sans âme sur la crête de ruines qui ne sont là que pour mes yeux.
Le 11 décembre 2016.
C.B.