Une ombre pour le couvrir

Là où mourut l’homme oublié, je suis sur ses pas. Je sais par l’ailleurs des connaissances où le trouver. Sans qu’on me le dise. Sans qu’on m’indique, je me guide à son désespoir dissimulé auprès d’un rien de bois. Il s’est ramassé tout sur lui aux derniers spasmes, avec une ombre pour le couvrir. Il n’a nul besoin d’une sépulture qu’elle et mes yeux afin de lui servir un abandon de qualité loin des larmes des siens. Il voulait se situer au large des regrets.

Le 13 mars 2018. C.B.

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